Participant·es
J’ai su dès ma rencontre avec l’italien que je voulais passer ma vie à ses côtés, sans savoir précisément comment. Comme je ne suis nulle part mieux qu’entre les mots, les lignes et les livres, j’ai d’abord lu, beaucoup. Puis, sans jamais cesser de lire, j’ai écrit. Tout en commettant plus de vingt romans, six albums et des centaines d’histoires dans une quarantaine de recueils et des dizaines de magazines, j’ai commencé à traduire. De l’anglais mais aussi de l’italien, trouvant au passage la réponse à ma question existentialo-linguistique. Je suis ensuite devenue lectrice indépendante de romans italiens pour des maisons d’édition françaises et des agences littéraires italiennes. Désormais, je lis, toujours et beaucoup, et me consacre à la traduction littéraire de l’italien vers le français afin d’allier mes deux passions : les livres et la plus belle langue du monde.
Projet de traduction : Chiusi fuori de Marco Malvadi et Samantha Bruzzone (Mondadori, 2022)
Après une formation de 8 ans en lettres modernes, philosophie et histoire de l’art, en classe préparatoire puis à l’université Paris-Nanterre et à l’École du Louvre, Marie Caillat a travaillé pendant presque 5 ans pour le département d’histoire de l’art de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, en tant qu’éditrice et assistante scientifique. Depuis 2016, elle partage son temps entre l’Institut national d’histoire de l’art, où elle est chargée d’édition et secrétaire de rédaction de la revue Perspective, et des projets éditoriaux indépendants, des traductions de textes scientifiques (sciences humaines, musicologie, histoire de l’art, art contemporain) et de catalogues d’exposition, principalement de l’italien. Elle est aussi chargée d’enseignement de traduction pour l’édition à l’université Sorbonne Nouvelle depuis la rentrée 2020.
Projet de traduction : Sulle tristezze e i ragionamenti d’Ugo Cornia (Quodlibet, 2008)
Pendant la première partie de ma vie active, j’ai été éditrice de sciences humaines, tout en pratiquant la traduction littéraire à temps partiel. En 2012, j’ai fait de celle-ci mon activité principale et j’ai consolidé ma pratique en suivant, entre 2016 et 2018, la formation proposée par l’École de direction littéraire (Edinovo-CNL), dirigée par Olivier Mannoni. Je traduis de l’italien et, dans une moindre mesure, de l’anglais vers le français. Domaines de compétence : fiction, notamment jeunesse, essais (sociologie politique, relations internationales, anthropologie…), documents d’actualité, carnets de voyage, presse magazine… Auteurs traduits : Irene Adler, Zygmunt Bauman, Davide Calì, Barbara Cantini, Carlo Ginzburg, Ezio Mauro, Massimo Osanna, Giampiero Rossi, Giovanna Zoboli…
Projet de traduction : La città interiore de Mauro Covacich (La Neve di Teseo, 2017)
Annalisa Izzo a étudié à la Scuola Normale Superiore de Pise, où elle a obtenu un doctorat en cotutelle avec l’Université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Italianiste et comparatiste, elle s’est intéressée aux formes romanesques, à la littérature chevaleresque et aux réécritures. Elle a enseigné pour les universités de Harvard, Durham UK et Lausanne ; elle est actuellement professeure à PepperdineUniversity. Depuis quelques années, elle se consacre à la littérature romande, traduisant en italien des auteurs contemporains. Elle a notamment publié : Telos. Il finale nel romanzo dell’Ottocento, (Liguori 2013) ; Lessico critico dell’Orlando furioso (Carocci, 2016). En tant que traductrice : Anne Cuneo, L’oro e l’oblio. Un’indagine di Marie Machiavelli (Lindau, 2018) ; Jacques Chessex, Madre perdonami, (Dadò Editore 2022) ; Anna Bonalume, Un mese con un populista (TAB Edizioni, 2023). Elle est l’auteure du livre pour enfants Teseo e il filo di Arianna (Dami, 2005) et elle travaille à un projet de roman graphique inspiré de la tradition chevaleresque italienne.
Projet de traduction : La seconde mort de Lazare de François Debluë (L’Âge d’Homme, 2019)
Francesca Martino est italienne et a fait des études de langues et traduction à Florence, Paris et Beyrouth. Diplômée d’un Master en traduction littéraire à l’Université Paris 8, elle a traduit depuis le français une vingtaine de titres, dont des romans, des essais et des livres audio pour enfants (Edizioni Clichy, Les Editions Lunii…) et collabore régulièrement avec des musées et des établissements culturels. Depuis l’arabe, elle a traduit une nouvelle publiée dans la revue Arabpop, ainsi que plusieurs articles d’actualité et d’analyse politique et sociale (Orient XXI Italie, Arabpress…). Elle aime les textes autobiographiques et d’autofiction, notamment s’ils abordent des questions telles que l’identité, l’origine et le genre.
Projet de traduction : Beyrouth 2020 : journal d’un effondrement de Charif Majdalani (Actes Sud, 2020)
Après des études de Littérature comparée, Muriel Morelli s’est installée à Rome en 1997 où elle a pratiqué la traduction audiovisuelle et l’enseignement du français. À son retour à Toulouse en 2003, elle a traduit dans divers domaines (arts, voyages, actualités), parallèlement à une activité de chargée de cours de traduction à l’université Jean-Jaurès. Traductrice littéraire (littérature générale et jeunesse) depuis une dizaine d’années, elle collabore également avec l’hebdomadaire Nous-Deux à la re-scénarisation de romans-photos. Parmi les auteurs traduits : Luigi Di Ruscio, Davide Rondoni, Luca Doninelli, Giorgio Voghera, P. A Quarantotti Gambini, Guido Morselli, Natalia Ginsburg.
Projet de traduction : Vita col mare, de Stelio Mattioni (Adelphi, 1973)
Riccardo Rinaldi a étudié la philosophie à Milan avec Carlo Sini. Ensuite, il a soutenu une thèse, à Paris, sur l’œuvre de Maurice Blanchot. Depuis 2020 il est traducteur, du français vers l’italien. Parmi les auteurs qu’il a traduits : Vincent Message (L’Orma editore), Daniel Fabre (Marietti), Jean-Pierre Vernant et autres (Mimesis).
Projet de traduction : Tous les chevaux du roi, de Michèle Bernstein (Buchet-Chastel, 1960)
Anita Rochedy est une traductrice littéraire française basée à Biel/Bienne, en Suisse. Sa traduction des Huit montagnes, de Paolo Cognetti, a été distinguée par le prix Médicis étranger 2017 ainsi que le prix Terra Nova 2018 de la Fondation Schiller. En bas dans la vallée, dernier titre du maestro traduit par ses soins, paraîtra en mai prochain aux éditions Stock.
Projet de traduction : L’Antonia, de Paolo Cognetti (Ponte alle Grazie, 2021)
Annalisa Romani est née à Rome où elle a obtenu un Master 2 en philosophie à l’université La Sapienza. En 2008, elle s’est installée à Paris pour sa recherche doctorale en histoire des femmes et de l’identité de genre, en co-tutelle entre l’Université Orientale de Naples et Paris X, Nanterre.Parallèlement à ses activités de recherche et d’enseignement, elle a toujours cultivé une passion pour le scouting et la traduction d’œuvres de philosophie, sociologie, étude de genre, ainsi que d’autobiographies sociales. Depuis 2018 elle vit à Marseille et enseigne à l’université d’Aix-Marseille. Elle a traduit Abigail Assor, Mona Chollet, Elsa Dorlin, Françoise Ega, Didier Eribon, Michel Foucault, Édouard Louis, Georges Navel, Michelle Perrot.
Projet de traduction : Jours de famine et de détresse, de Neel Doff (1911)
Daniela Salomoni est née en 1988 à Piacenza. Après avoir suivi des études de traduction à Trieste, elle passe quelques temps entre Paris et Lyon. Basée à Milan depuis 2015, elle travaille comme rédactrice dans une maison d’édition ainsi que comme traductrice littéraire. Elle aime bien consacrer son temps libre aux flâneries, à des goûters gourmands et à la lecture.
Projet de traduction : Hammerklavier de Yasmina Reza (Albin Michel, 1997)
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Ameline Habib – responsable pédagogique des formations
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