Le CITL reçoit le jeudi 28 novembre à 18h30 l’écrivain Agnès Desarthe pour son roman Comment j’ai appris à lire (Éditions Stock) dans le cadre “une voix à traduire”. Cette rencontre sera animée par Jörn Cambreleng.
Agnès Desarthe est née à Paris en 1966.
Considérant très tôt le français comme une langue étrangère – car chez elle on parle l’arabe, le russe et le Yiddish – elle tente de l’apprivoiser en écrivant des poèmes qui font pleurer sa mère, des histoires qui enorgueillissent son père.
Malgré une orthographe souvent défaillante, elle parvient à suivre des études de lettres, puis d’anglais.
La traduction est son premier métier. Les livres pour enfants viennent ensuite, les romans, les chansons, les scenarii, les pièces de théâtre. Arrivée à l’âge où l’on commence à fatiguer, elle mène ces diverses et trop nombreuses activités de front, ce qui la rend parfois folle.
En écrivant, elle cherche à rendre compte du chaos qui la stupéfie, de la violence qui la cloue et l’empêcherait de se lever si elle ne trouvait pas moyen de l’utiliser, de la mater, de la transmettre.Issue de la tradition orale, elle a entendu tant d’histoires qu’elle n’a finalement jamais eu d’autre choix que d’en raconter à son tour.Serbo-croate
Considérant très tôt le français comme une langue étrangère – car chez elle on parle l’arabe, le russe et le Yiddish – elle tente de l’apprivoiser en écrivant des poèmes qui font pleurer sa mère, des histoires qui enorgueillissent son père.
Malgré une orthographe souvent défaillante, elle parvient à suivre des études de lettres, puis d’anglais.
La traduction est son premier métier. Les livres pour enfants viennent ensuite, les romans, les chansons, les scenarii, les pièces de théâtre. Arrivée à l’âge où l’on commence à fatiguer, elle mène ces diverses et trop nombreuses activités de front, ce qui la rend parfois folle.
En écrivant, elle cherche à rendre compte du chaos qui la stupéfie, de la violence qui la cloue et l’empêcherait de se lever si elle ne trouvait pas moyen de l’utiliser, de la mater, de la transmettre.Issue de la tradition orale, elle a entendu tant d’histoires qu’elle n’a finalement jamais eu d’autre choix que d’en raconter à son tour.Serbo-croate