// Les participants //
Johana BOLENDER
Diplômée d’un master au CELSA (École des hautes études en sciences de l’information et de la communication), Johana Bolender poursuit un deuxième master en littérature au sein de l’ENS d’Ulm où elle se spécialise sur la poésie du 20e siècle et plus spécifiquement sur le poète Jacques Roubaud. Elle est lauréate de plusieurs prix de poésie (Edition du Lot, RATP…) et membre permanente du comité rédactionnel du webzine La Cause Littéraire depuis 2013 où elle publie des dossiers critiques, des chroniques et des textes libres. Depuis 2019, suite à la réception positive de son premier recueil Parfois, en ces années (2018), elle cherche à promouvoir ses créations sur les médias sociaux auprès d’une communauté active, sous le pseudo @poesiefrancaise. Maitrisant plusieurs langues, elle contribue au développement de nombreux projets culturels et médiatiques au niveau européen. Sa participation à l’atelier de traduction poétique au CITL lui permet de se consacrer à temps plein et de façon inédite à une activité de traduction professionnelle.
Ariana CARDINALI
Theo DECAMPS
Victor MALZAC
Victor Malzac est né en 1997. Il vient du Sud, où il a passé trois ans de khâgne au lycée Joffre de Montpellier. Il intègre l’Ecole Normale Supérieure en 2018. Dans le cadre d’un master de théorie littéraire, il travaille un mémoire sur le je lyrique de Tristan Corbière.
Il écrit tout ce qui s’écrit : poésie, roman, théâtre, essai, traduction de poésie anglaise. Depuis 2016 il publie régulièrement des poèmes dans des revues réputées, comme Arpa, Souffles, Flammes Vives, Traversées, Recours au poème, Mot à Maux, Opium. Il est finaliste du Prix de Poésie Joseph Delteil (2018), lauréat section Université du Prix Matiah Eckhard (2018) et obtient une mention pour le Prix de Poésie Paul Verlaine (2019).
Il est également lauréat du Prix de la Crypte – Jean Lalaude en 2019 pour son recueil respire, à paraître prochainement.
Il regarde le temps passer, il sourit, il est sympathique.
Thimothy MESSEN
Licencié de Dartmouth College en littérature comparée (2018), Timothy Messen poursuit actuellement un master en philosophie au sein de Paris Sciences Lettres et l’ENS. Pour lui, philosophie et littérature entretiennent un rapport de conditionnement réciproque. Il s’intéresse à toute pensée qui met en question l’hégémonie du rationnel et du principe d’identité. Il travaille actuellement sur Bakhtine, dont les écrits esquissent une hantologie bien avant l’avènement du post-structuralisme. Timothy Messen a grandi dans deux langues, le russe et l’anglais, mais il essaie parfois d’écrire en français et en allemand. L’atelier de traduction poétique au CITL lui permettra d’aborder l’anglais d’une nouvelle façon, moins familière, par le biais du français.
Marin MOREL
Après avoir passé trois années en classe préparatoire littéraire et théâtrale au lycée Joliot-Curie de Nanterre, Marin Morel s’oriente vers un master de recherche en Lettres, à l’Université Paris Diderot, et à l’ENS Paris. Cette première expérience de recherche a porté sur la pratique éditoriale de Dominique Fourcade et de Michel Chandeigne, mais aussi sur le cinéma de Bruno Dumont. Le théâtre, l’écriture, la lecture, le cinéma, et la musique, le tout en amateur, (mais aussi plein d’autres choses) sont ses vrais « dadas ».
Cette expérience de traduction au sein de l’atelier “Traduire Eleni Sikelianos” lui donne particulièrement envie de continuer à traduire, même informellement, pour maintenir ce contact très intime aux textes.
Ninon PIERSON
Ninon Pierson est née en 1996 à Paris. Après une scolarité en classes littéraires à Louis-le-Grand, elle passe par la khâgne classique de ce même lycée avant d’intégrer l’ENS de la rue d’Ulm en 2017, où elle termine une 2e année en philosophie. En parallèle, elle prépare un Master 2 de philosophie contemporaine à la Sorbonne (Paris 1) qui a pour sujet “Vivre avec les morts”, sous la direction de Sandra Laugier. Elle est également germaniste et angliciste.
Elle s’intéresse à la poésie, non seulement dans les rapports qu’elle nous permet de tisser avec ce qui n’est pas / ce (et ceux) qui n’est (ne sont) plus, mais aussi de manière générale, pour la beauté du geste. C’est sans doute de là que lui vient l’envie de traduire : il lui semble que la traduction poétique cristallise et dramatise les enjeux de toute traduction. Le séminaire “Make it New!” qui s’est tenu à l’ENS au semestre dernier, consacré à cette question, lui a offert l’opportunité de se lancer dans ce travail en préparant l’atelier de traduction de “Body Clock” d’Eleni Sikelianos. Il lui permet d’éprouver l’élaboration collective d’un texte précis et délicat à l’extrême. Défi et découverte.
Zhenyao “Sanshu” QIN
Né en 1991 à Xuzhou, Chine, Zhenyao “Sanshu” QIN est poète, traducteur, critique littéraire et rédacteur au sein de plusieurs revues poétiques, dont Enclave. Il publie dans une vingtaine de revues chinoises et internationales, et dans plus de dix anthologies de la poésie chinoise contemporaine. Il est lauréat d’une dizaine de prix de poésie chinois et américains : Prix de poésie Rou-Gang (2014), Prix de poésie Chong-Chang de l’Université de Nankin (2015), Prix PEW-DJS du poète jeune de la revue « Poetry Est West » (2015), Prix annuel de poésie des étudiants sinophones dans le monde (2016), Prix Fleuve Yangtsé des jeunes poètes chinois des revues « Fleuve Yangtzé » et « Poésie Mensuelle » (2016), Prix de poésie Wei-Ming de l’Université de Pékin (2017), Prix « Littérature du peuple » des écrivains prometteurs (2017), Prix Tournesol d’argent du Festival poétique de Pékin (2018), parmi d’autres. Ses publications récentes incluent Quart de vague : poèmes 2012-2017 (Taïwan), ainsi que ses traductions chinoises des Planches courbes d’Yves Bonnefoy et du Poème de l’angle droit du Corbusier. Il a aussi donné une voix en chinois à Daniel Boulanger, Jean Cocteau, Robert Desnos, Paul Éluard, Jean Follain, Emmanuel Hocquard, Gérard Macé, Stéphane Mallarmé, Serge Pey, Jules Romains, etc. Initialement spécialiste de la théorie et de l’histoire de la poésie chinoise de langue moderne, il fait actuellement ses études doctorales à l’École normale supérieure de Paris sur la poésie française des XXe et XXIe siècles.
Angelina RAFFALLI
D’origine corse, Angelina Raffalli intègre, après trois ans de CPGE littéraire au lycée Masséna à Nice, l’ENS Ulm, à la fois en sciences de l’Antiquité et en lettres modernes. L’année prochaine, elle compte étudier l’œuvre théâtrale de Jean Tardieu et interroger, d’un point de vue stylistique et linguistique, la permanence du sens au cœur de la crise perpétuelle du langage.
Passionnée de théâtre, elle a créé Medea, une réécriture théâtrale et musicale du mythe de Médée, représentée et filmée en 2014. Elle compose également des poèmes : son recueil BLEU (non-publié) tente d’explorer les liens entre chromatisme naturel, lyrisme et renaissance spirituelle. Les approches qui mettent en jeu au sein d’une même œuvre différents types d’art l’enthousiasment particulièrement, c’est pourquoi elle travaille actuellement à un projet de spectacle polyphonique qui mêlerait danse, correspondance et photographie. Elle souhaite pouvoir le réaliser à l’hiver 2020, le temps de trouver comédiens, danseurs et musiciens et de terminer la rédaction du texte.
Participer à cet atelier au CITL et travailler avec Béatrice Trotignon lui permet de découvrir et de pratiquer en profondeur un métier exaltant et rigoureux. Elle voudrait poursuivre cette expérience en s’essayant à la traduction de l’espagnol vers le français dans l’espoir de bâtir sa vie en Espagne, son véritable pays de cœur.
Chiara RINALDI
Née à Côme (Italie) en 1995, Chiara Rinaldi a obtenu sa licence de Lettres modernes à l’Université de Pavie, après un échange Erasmus au Trinity College Dublin. Intéressée par la littérature comparée, elle a ensuite poursuivi ses études en master à Sienne. En 2019, elle a intégré à son parcours un échange à l’Ecole normale supérieure de Paris et en a profité pour faire un stage au Centre national du livre. Pour son mémoire, elle envisage de travailler sur les théories critiques d’Erich Auerbach et en particulier sur leur réception en France.
Attirée depuis toujours par les mots et les expériences de connaissance auxquelles ils donnent accès, elle a étudié l’anglais, le français, l’espagnol et elle a acquis des bases en allemand. Elle est notamment fascinée par la traduction en tant que confrontation profonde, presque physique, qui se produit avec le texte, ce dernier devenant lieu d’accueil de l’altérité, d’un autre et de sa langue au sein de son propre monde.
La participation à l’atelier organisé à l’ATLAS – CITL est une occasion précieuse de se plonger dans cette activité pour la première fois à temps plein et de commencer ainsi à en découvrir les enjeux. Cela va également élargir sa perspective sur le domaine de l’édition, auquel elle voudrait se confronter à l’avenir.