Qu’est-ce qu’une mauvaise traduction littéraire ? De nombreux théoriciens s’accordent et se contredisent sur les critères linguistiques et esthétiques qui définissent une / la bonne traduction. Le Département des Lettres et Philosophie de l’Université de Trente et le Centre d’études ISTTRAROM-Translationes – Département de langues et littératures modernes – de l’Université de l’Ouest de Timisoara organiseront du 30 novembre au 2 décembre 2017 un colloque international qui interrogera la trahison et la traîtrise en traduction littéraire. Un appel à communication est lancé aux traductrices et aux traducteurs, la date limite est fixée au 31 mai 2017.
“La difficulté de traduire est due à la résistance incontestable de toute langue-culture d’accueil face à la culture de l’Autre. Le Département des Lettres et Philosophie de l’Université de Trente et le Centre d’études ISTTRAROM-Translationes, Département de langues et littératures modernes, de l’Université de l’Ouest de Timisoara organiseront un colloque qui s’intéresse à la réflexion sur la trahison et sur la traîtrise en traduction littéraire. Son objectif principal est de répondre à la question :
Qu’est-ce qu’une mauvaise traduction littéraire ?
Nous souhaiterions que la réflexion des communications s’orientât donc vers la traduction littéraire, afin d’établir une hiérarchie des critères définitoires susceptibles d’identifier la mauvaise traduction et de la délimiter ainsi de la bonne traduction. Les intervenants pourront s’interroger sur le statut et le manque de qualités d’une mauvaise traduction :
- « Qu’est-ce qu’une mauvaise traduction littéraire ? »
- Une traduction « servile » (trop attachée à la lettre), une « traduction de deuxième ordre » ou une « traduction mécanique » est-elle toujours mauvaise ?
- Quels sont les éléments objectifs qui autorisent les lecteurs et les critiques à définir un texte littéraire traduit comme étant une mauvaise traduction ?
- Actuellement, peut-on parler des traductions « laides et infidèles » ou considérer que « presque toutes les traductions effectuées avant [à] notre époque sont mauvaises » (Ortega y Gasset 1937) ?
Les communications pourraient porter également sur :
- Les corrections effectuées, après la première publication, par le traducteur lui-même ou par l’auteur, par d’autres traducteurs ou d’autres écrivains.
- Les traductions qui estropient le style, le sens, etc., sur les « belles infidèles » ou les « laides infidèles » contemporaines.
- La figure imparfaite du traducteur (il n’est pas au service de l’étranger vs il est au service du lecteur d’arrivée ; il trahit l’identité de l’Autre, en respectant son appartenance, le Même ; il rajeunit ou régénère un texte d’arrivée, en vertu d’un constat que la langue de traduction est plus périssable que la langue de l’original (Benjamin).”
[Source de l’article : Fabula]
Colloque international (Trente, Italie)
Qu’est-ce qu’une mauvaise traduction littéraire ? Sur la trahison et sur la traîtrise en traduction littéraire
Du 30 novembre au 2 décembre 2017
**********************
Dipartimento di Lettere e Filosofia
via Tomaso Gar, 14 – I-38122 Trento
38122 – Trento
tel. +39 0461 281717-2723
Secrétariat du colloque :
Neli Ileana Eiben (Université de l’Ouest de Timisoara)
Antonella Neri (Université de Trente)
Calendrier :
Date limite de réception du formulaire d’inscription (fiche personnelle + résumé): le 31 mai 2017.
Après l’examen de votre dossier, le comité d’organisation vous informera des démarches à suivre.
Notification d’acceptation: avant le 31 juillet 2017.
Envoi des propositions :
Email : traductionmauvaise@gmail.com
Langue du colloque : le français
Durée des communications : 30 minutes (20 min. communication + 10 min. questions/discussion).
Taxe de participation : 40 € (Paiement par virement bancaire. Détails à la demande auprès d’Antonella Neri).