Remis le 4 décembre 2015 à l’Institut hongrois (Paris), le Prix Pierre-François Caillé de la traduction récompense cette année Sophie Hofnung pour sa traduction de l’espagnol (Argentine) du roman d’Inés Garland, Pierre contre ciseaux (École des Loisirs). Ce prix, fondé en 1981 par la Société française des traducteurs (SFT), avec le concours de l’École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT), récompense chaque année un traducteur en début de carrière pour la traduction d’une œuvre littéraire de fiction ou de non fiction parue au cours de l’année précédente.
Après des classes préparatoires, des études de Lettres modernes et d’Histoire, Sophie Hofnung a travaillé dans l’édition. C’est son expérience du travail sur les textes et son intérêt particulier pour les textes traduits qui l’ont amenée à franchir le pas et à devenir elle-même traductrice. Elle a fait partie de la promotion 2015-2016 de l’École de traduction littéraire (ETL).
// Rappel des autres finalistes //
Marie-Anne de Béru, pour sa traduction de l’anglais (États-Unis) de Will le Magnifique (Stephen Greenblatt, Flammarion) ;
Anne Cohen-Beucher, pour sa traduction de l’anglais (États-Unis) de DJ Ice (Love Maia, Alice Editions) ;
Mariana Cojan Negulescu, pour sa traduction du roumain de L’Anonyme flamand (Constantin Mateescu, Editions Le Soupirail) ;
Etienne Gomez, pour sa traduction de l’anglais (Afrique du Sud) de Un voyage à Arras, vie et mort d’Isaac Rosenberg (Shaun Levin, Christophe Lucquin Editeur) ;
Michelle Ortuno, pour sa traduction de l’espagnol (Espagne) de La véritable histoire de Matias Bran (Isabel Alba, La Contre Allée) ;
Gwilym Tonnerre, pour sa traduction de l’anglais (États-Unis) de Le petit déjeuner des champions (Kurt Vonnegut, Editions Gallmeister).
// Le prix Pierre-François Caillé //
Ce Prix, doté de 2 000 €, a une triple vocation : récompenser un traducteur ayant à son actif au maximum trois ouvrages traduits et publiés au moment où une maison d’édition promeut sa candidature, attirer l’attention du grand public sur le métier de traducteur et contribuer à la reconnaissance de celui-ci.