La rencontre à l’écoute [1h21]
// L’auteur //
Romancière japonaise écrivant alternativement en allemand et en japonais, sans jamais se traduire elle-même d’une langue à l’autre, Yoko Tawada ne cesse de traquer le mystère de la différence des langues et des civilisations, dans un va-et-vient constant entre Orient et Occident.
[La biographie de Yoko Tawada par Jean-Maurice de Montremy sur le site des éditions Verdier]
// Le traducteur //
Bernard Banoun, né en 1961, est professeur de littérature allemande 20e et 21e siècle à Paris-Sorbonne et traducteur littéraire. Hormis la littérature allemande contemporaine, ses domaines de prédilection sont l’Opéra et le livret d’opéra dans l’espace germanophone et centre-européen et l’histoire de la traduction.
Ses traductions : principalement de l’allemand (mais un peu de poésie espagnol, anglaise, portugaise et d’italien) :
• Yoko Tawada : 7 ouvrages dont un du japonais avec Ryoko Sekuguchi
• Josef Winkler : Langue maternelle, Natura morta (Éd. Verdier)
• Werner Kofler : Trilogie alpestre
• Maja Haderlap : L’Ange de l’oubli (Éd. Métailié)
Et quelques livrets d’opéra (Strauss, Berg, Schönberg)
Samedi 8 octobre 2016
Bibliothèque du CITL // 19h00 – Entrée libre
Le Collège international des traducteurs littéraires reçoit Yoko Tawada et son traducteur Bernard Banoun à l’occasion de la parution du roman Histoire de Knut aux éditions Verdier. La rencontre sera animée par Yann Nicol.
// Le roman //
De sa naissance en 2008 à sa mort prématurée en 2011, Knut, un jeune ours polaire, fut la vedette incontestée du zoo de Berlin. Les circonstances exceptionnelles de sa naissance en firent une star mondiale : rejeté par sa mère, une ourse savante, ancienne pensionnaire d’un cirque de la RDA, il ne dut sa survie qu’aux soins de ses gardiens.
De cette histoire vraie, Yoko Tawada a tiré ce roman dans lequel les ours prennent la parole : avant Knut, c’est d’abord sa grand-mère, en proie à une impérieuse vocation littéraire, puis sa mère (que son nom, Tosca, destine de toute évidence à la scène), qui nous racontent leur apprentissage de la vie et leurs rapports compliqués avec les humains.
// Dans la presse //
À lire…
Le magazine littéraire, octobre 2016, par Alain Dreyfus – “Les bons conseils de Knut l’ourson – De l’éloge du pédalage aux considérations sur l’homo sapiens : les ours polaires commentent les mœurs locales, toutes espèces confondues”. Lire la suite
Diacritik, 27 septembre 2016, par Martin Rass – Lire l’article
Libération, 9 septembre 2016, par Frédérique Fanchette – “Patte d’ours” – Lire l’article
Mouvement, septembre 2016, par Catherine Bédarida – “Ourse blanche, cirque rouge – Du cirque de l’époque stalinienne au zoo moderne se targuant de respecter les droits des animaux, l’épopée de trois ours polaires racontée par Yoko Tawada, romancière japonaise qui écrit en allemand. Comme elle et des millions d’exilés, ils changent de pays et de langue, occasion pour contempler les humains avec”… Lire la suite
En attendant Nadeau, 31 août 2016, par Linda Lê -Une entreprise de déstabilisation – Lire l’article
La Croix, 25 août 2016, par Sabine Audrerie – Lire l’article
À écouter…
Sur France Culture, vendredi 30 septembre – Élisabeth Franck-Dumas fait de Histoire de Knut de Yoko Tawada son coup de cœur dans l’émission « La Dispute » d’Arnaud Laporte.
Sur Musiq3 (RTBF), jeudi 8 septembre – Dans l’émission « Les glaneurs » de Fabrice Kada, Histoire de Knut de Yoko Tawada sera présenté, à 22h.