// L’auteur //
Laïa Jufresa a grandi dans le brouillard de la forêt de Veracruz et a passé son adolescence à Paris. Quand, à 18 ans, elle déménage à Mexico, elle découvre qu’elle ne sait pas traverser la route. Depuis, elle écrit des romans.
Après des études à la Sorbonne, elle publie un livre de contes Le esquinista (Fondo Editorial Tierra Adentro , 2014) et le roman Umami (Lit. Random House, 2015). En 2016 , Umami est également publié en anglais, français , italien, néerlandais et turc. Il a été choisi comme le meilleur roman en espagnol au Festival des premiers romans de Chambéry.
Lauréate du Projet Mexico20, ses textes ont paru notamment dans Words Without Borders, Letras libres et McSweeney’s. Elle travaille actuellement à sa première pièce de théâtre. Elle vit à Cologne, en Allemagne, où elle se consacre à son écriture et à la peinture.
// La traductrice //
Diplômée en études hispaniques de l’université Lumière de Lyon, elle travaille dans l’édition comme lectrice de l’espagnol, assistante éditoriale, puis correctrice indépendante. Elle commence par traduire des scénarios et se voit confier en 2014 la traduction du roman Le Puits d’Iván Repila chez Denoël. Suivront, entre autres, l’Espagnol Kiko Amat avec Tout ce qui fait BOUM (Asphalte, 2015), l’Argentin J. P. Zooey avec Te Quiero (Asphalte, 2016), et enfin Laïa Jufresa avec Umami (Buchet/Chastel, 2016). Depuis 2015, elle est membre du conseil d’administration de l’association ATLAS.
Jeudi 8 septembre 2016 // 18h30
Bibliothèque du CITL (Espace Van Gogh, Arles) – Entrée libre
Le Collège international des traducteurs littéraires reçoit Laïa Jufresa et sa traductrice Margot Nguyen Béraud, autour du roman Umami (Éditions Buchet-Chastel, mai 2016).Une rencontre animée par Jörn Cambreleng, directeur d’ATLAS et du CITL.
Meilleur roman en espagnol au Festival des premiers romans de Chambéry.
« Fabriquer un langage inédit, se réapproprier la parole, avant que celle-ci ne s’abîme dans le silence… Voilà ce que propose ce manuel de vie, qui a la douceur indéfinissable et fragile de l’umami. »
Ariane Singer. Le Monde des Livres.
// Le roman //
Loin des clichés sur le Mexique, Laïa Jufresa met en scène, avec beaucoup de poésie, la vie des habitants d’un lotissement de la ville de Mexico, renvoyés chacun à ses propres blessures par la disparition d’une petite fille.
Ana, sa grande sœur, pour conjurer sa peine se lance corps et âme dans un projet audacieux : planter dans l’arrière-cour de sa maison une milpa, le champ de maïs traditionnel des communautés indiennes du Mexique. À mesure qu’elle remue la terre, ratisse et plante, les habitants de ce drôle de voisinage démêlent le passé, si douloureux soit-il, pour un jour enfin renaître.
À l’instar des saveurs élémentaires qui donnent leur nom à chacune des maisons – sucré, salé, amer, acide, umami –, Laïa Jufresa joue la gamme des sentiments humains et donne corps à toute leur complexité.
// La presse en parle… //
“Le premier roman de Laïa Jufresa délivre un goût nouveau. L’umami, savoureux, est en effet l’une des cinq saveurs de base avec le sucré, l’acide, l’amer et le salé.” Chronique de la Page des libraires – 7 juin 2016.
“Le goût doux-amer du retour à la vie” – Ariane Singer, Le Monde des livres – 17 juin 2016.