Jeudi 19 février 2015 // 18h30
Bibliothèque du CITL (Espace Van Gogh, Arles) – Entrée libre
Lecture-rencontre avec Jean-Pierre Minaudier, l’auteur de Poésie du gérondif (Le Tripode, 2014), suivie d’un débat animé par Jörn Cambreleng.
Un éloge des grammaires, de la diversité des langues et des cultures du monde.
Historien de formation, gros consommateur de littérature et de bandes dessinées depuis mon adolescence, j’ai, sur la quarantaine, traversé une drôle de crise : durant plus de cinq ans, je ne suis pratiquement arrivé à lire que des livres de linguistique, essentiellement des grammaires de langues rares et lointaines. Je possède à ce jour très exactement 1 163 ouvrages de linguistique concernant 856 langues, dont 620 font l’objet d’une description complète. Je les dévore comme d’autres dévorent des romans policiers (…) »
// L’auteur //
Jean-Pierre Minaudier est né en 1961 à Lyon. Ancien élève de l’École Normale Supérieure, professeur d’histoire en hypokhâgne et khâgne, traducteur, il est également chargé de cours d’histoire estonienne et de traduction littéraire depuis l’estonien à l’INALCO et enseigne le basque à la Maison Basque de Paris.
// Extraits du livre //
Pourquoi diable « un laideron » est-il toujours une femme, et une sentinelle presque toujours un homme.
Voici comment on dit « J’ai vu un animal de ce type » en kalam, une langue papoue de Nouvelle-Guinée orientale : Knm nb ngnk. Toute personne capable de prononcer cette phrase gagnera une chaussette d’archiduchesse séchée sur une souche sèche.
// On en parle déjà //
« Avec Minaudier, on oublie la torture scolaire. On sourit de bout en bout. Pour tout vous dire, il y avait longtemps qu’un livre ne m’avait pas réjoui à ce point ! » Mathieu Deslandes, Rue 89
« On a l’impression de se promener dans une jungle luxuriante aux créatures merveilleuses… Et menacées » Avant-portrait par Fanny Tallandier dans Livres Hebdo
« Une grammaire peut se lire comme un roman policier. Ce n’est pas la moindre des révélations de ce petit précis iconoclaste de Jean-Pierre Minaudier. » Frédérique Roussel, Libération
« Ne partez pas ! Le titre peut faire peur, mais c’est pour mieux surprendre. La Poésie du gérondif n’est pas un manuel ordinaire, et pas un manuel du tout. Sous titré “vagabondages linguistiques d’un passionné de peuples et de mots”, cette déclaration d’amour à la diversité des langues est une véritable invitation au voyage. » Salomé Kiner, Le Mouv