Le quatrième et dernier tome de l’Histoire des traductions en langue française – XXe siècle des éditions Verdier paraîtra le 16 mai. Ce projet scientifique de grande ampleur, débuté en 2012 et qui s’attache à établir les grands repères significatifs du développement des pratiques traductives en français, depuis les débuts de l’imprimerie jusqu’au XXe siècle, a réuni plus de 200 universitaires du monde entier. Ce dernier volume, qui avait fait l’objet de la conférence inaugurale du Printemps de la traduction 2018, a été dirigé par Bernard Banoun, Isabelle Poulin et Yves Chevrel.
Histoire des traductions dans tous les domaines – et des traducteurs, chaque volume se clôt par un “index des traducteurs” et constituera ainsi un répertoire inédit. Les éditions Verdier ont fait paraître depuis octobre 2012 trois volumes sur l’Histoire des traductions en langue française, au XIXe siècle pour commencer, puis aux XVIIe et XVIIIe siècles (octobre 2014) et aux XVe et XVIe siècles (novembre 2015).
“Portant sur la période qui va de 1914 au tournant des XXe-XXIe siècles, ce volume se confronte au spectaculaire phénomène d’extension spatiale et quantitative qui caractérise la traduction au XXe siècle : on estime que le volume des traductions publiées après 1960 équivaut à celui des traductions publiées avant cette date. Parallèlement, les réflexions théoriques et méthodologiques connaissent un fort développement ; siècle de la retraduction, le XXe siècle a aussi vu naître une discipline nouvelle : la traductologie.
Après une présentation du contexte éditorial, social et intellectuel au sein duquel les traductions prennent place, l’ouvrage étudie celles-ci dans le domaine littéraire, puis dans celui des arts, et enfin dans le vaste territoire des sciences. De nouveaux champs d’étude font ainsi leur apparition : littératures de témoignage, de genre, histoire de l’art, musicologie, chanson, bande dessinée, cinéma, anthropologie et sociologie, psychanalyse, féminisme…
Fruit de la collaboration de quelque 200 universitaires de toutes nationalités, le volume est complété par deux index, qui comptent respectivement 3500 auteurs traduits et plus de 4300 traducteurs. Dans l’ensemble des quatre tomes, ce sont ainsi plus de 7000 traducteurs qui auront été identifiés.”
Pour en savoir plus sur les choix qui ont guidé l’architecture de ce grand ensemble, les éditions Verdier ont publié sur leur site une présentation sous forme de PDF à télécharger.