Le 13 janvier dernier, nous annoncions le lancement de En attendant Nadeau, le nouveau journal littéraire en ligne de l’ancienne équipe de rédaction de La Quinzaine Littéraire. Thiphaine Samoyault publie aujourd’hui un article très intéressant qui nous rappelle la thématique “Traduire la guerre” des Assises de la traduction 2015. L’article, intitulé “Les erreurs de traduction en temps de guerre”, porte sur le livre d’Emily Apter, Zones de traduction. Pour une nouvelle littérature comparée, traduit de l’anglais par Hélène Quiniou et édité aux éditions Fayard dans la collection « Ouvertures ».
“Publié en 2006 aux États-Unis, Zones de traduction a immédiatement donné à Emily Apter, son auteure, une grande notoriété, en raison du discours neuf qu’elle y tenait sur la traduction. En s’intéressant en particulier à son rôle politique dans le contexte de la guerre lancée par les États-Unis contre l’Irak, elle renonce au discours lénifiant sur la traduction comme rencontre avec l’autre et compréhension de l’étranger pour montrer que celle-ci peut prendre sa part dans les raisons et les non-résolutions des conflits.”