Organisée à l’initiative d’ATLAS-Collège international des traducteurs littéraires, la Fabrique des traducteurs a pour ambition de faire émerger une nouvelle génération qualifiée de traducteurs aptes à jouer un rôle de passeurs entre les langues et les cultures.
L’atelier franco-japonais de la Fabrique a démarré ce lundi, encadré par Dominique Palmé et Ryoko Sekiguchi.
Les participants :
Géraldine Oudin, française, traduit Happiness de Kirino Natsuo
Djamel Rabahi, français, traduit Bokko-chan de Hoshi Shin’ichi
Déborah Pierret, française, traduit Go de Kazuki Kaneshiro
Hayakawa Takua, japonais, traduit Un champ d’îles, La terre inquiète et Le sang rivé d’Édouard Glissant
Kawasaki Kosuké, japonais, traduit L’Extrême-Orient de Philippe Pelletier
Seiko Avocat, japonaise, traduit Féerie générale d’Emmanuelle Pireyre
Les tutrices :
Dominique Palmé
Traductrice indépendante depuis 1979. Née à Paris le 2 décembre 1949. Maîtrise de Littérature comparée à la Sorbonne (1968, « Nikos Kazantzaki, le masque et la danse »). Maîtrise de Littérature Japonaise à l’INALCO (1978, « Chansons pour l’enfance : un poète japonais, KITAHARA Hakushû » ; Publications Orientalistes de France, 1982). Lauréate, pour sa traduction de “L’été” de Nakamura Shin’ichirô (Editions Philippe Picquier-Unesco, 1993), du Prix de Traduction Littéraire de la Fondation Konishi pour les Echanges Internationaux (1995), ainsi que du Prix FIT-Unesco de Traduction Littéraire (1996). Traduit tantôt seule, tantôt “à quatre mains” avec Kyôko Satô, avec une préférence pour la poésie et le roman moderne japonais.
Guidée par son amour de la poésie, elle cherche à transposer, dans les œuvres en prose, une approche des textes conçus comme des partitions musicales dont le traducteur est « l’interprète », avec mission de faire résonner en français la « voix » singulière de chaque auteur.
Ryoko Sekiguchi
Née en 1970 à Tokyo, Ryoko Sekiguchi entre très tôt dans le milieu de la poésie. Elle obtient le prix Cahiers de la poésie contemporaine, en 1988. Son travail sur la structure et la forme, aussi bien internes qu’externes, est une originalité au Japon et considéré comme l’une des approches en marge du courant de la poésie contemporaine japonaise. Elle vit à Paris depuis 1997, commence à traduire Elle est aussi traducrice en français, seule ou en binôme, de mangas. Elle traduit par ailleurs, en japonais, des romans de Jean Echenoz et d’Atiq Rahimi, et la poésie d’Anne Portugal et de Pierre Alferi.
À l’issue de l’atelier de dix semaines, les participants liront des extraits de leurs travaux,
mis en voix par Catherine Salvini,