La Fabrique espagnole s’est clôturée par une superbe lecture orchestrée par Manuel Ulloa à la Chapelle du Méjan dans le cadre des 28e Assises de la traduction littéraire.
Place maintenant à la Fabrique lusophone qui vient de démarrer avec le premier tandem de traducteurs : Anne-Marie Quint et Miguel Serras Pereira, ils seront suivis par Marcelo de Moraes, Carlos Batista, Cécile Lombard et Jorge Bastos.
Les participants
Élodie Dupau, française, traduit des nouvelles portugaises contemporaines Casas do Beco das Sardinheiras de Mario de Carvalho
Émilie Audigier, française traduit Outra vida de Rodrigo Lacerda, Alfaguara
Vincent Guillier, français, traduit un roman brésilien, A mulher obscura de Jorge de Lima
Maria Matta Antunes, portugaise, traduit Les Enfants d’Alexandrie de Françoise Chandernagor
Robson Feitosa de Oliveira, Brésilien, traduit Crédit à mort d’Anselm Happe
Carolina Selvatici, Brésilienne, traduit Des fourchettes dans les étoiles de Béatrix de L’aulnoit et Philippe Alexandre
Les tuteurs
Anne Marie Quint : Professeur émérite de langue et littérature du Portugal et du Brésil à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris III, a travaillé sur les XVI° et XVII° siècles au Portugal, sur les XIX° et XX° siècles au Portugal et au Brésil. Elle a publié une thèse sur Frei Heitor Pinto, des éditions critiques (Pero Vaz de Caminha, Gil Vicente, Joana da Gama), de nombreux articles sur les littératures lusophones (XVIe, XVIIe et XXe siècles) ainsi que sur les problèmes de traduction de portugais en français. Elle a aussi organisé 10 numéros des Cahiers du CREPAL (Revue de Paris III sur les cultures des pays lusophones) et traduit en français, seule ou en collaboration avec des collègues, des œuvres de Gil Vicente, Bernardim Ribeiro, Camões, Antero de Quental, Machado de Assis, Almeida Faria, etc.
Miguel Serras Pereira : Né en 1949. Il a longtemps été journaliste, commentateur politique et culturel, dans la presse quotidienne et hebdomadaire. Poète et auteur de plusieurs essais, il est aussi traducteur de littérature et de sciences humaines. Il a reçu le Grand Prix de Traduction du Pen Club/APT (Association française de traducteurs) à deux reprises, en 1990 – pour sa traduction de L’Exposition coloniale de Erik Orsenna – et en 2005 pour sa traduction du Quichotte. Il a traduit entre autres : Cocteau, Beauvoir, Blanchot, Kundera, Modiano, Proust, Quignard, Augé, Ariès, Bergson, Castoriadis, Diderot, Descartes, Deleuze, Derrida, Foucault, Pontalis…