Cette année, 26 livres ont été présentés par les éditeurs pour concourir au Grand Prix de traduction de la Ville d’Arles. Le jury, composé de traducteurs littéraires et d’écrivains ayant une pratique de la traduction, dévoile sa deuxième sélection avec sept titres en lice :
• Le nuage et la valse de Ferdinand Peroutka, traduit du tchèque par Hélène Belletto-Sussel (éd. La Contre-allée, coll. La sentinelle, 2019)
• Lincoln au Bardo, de George Saunders, traduit de l’anglais par Pierre Demarty (éd. Fayard, 2019)
• Mais leurs yeux dardaient sur Dieu, de Zora Neale Huston, traduit de l’anglais par Sika Fakambi (éd. Zulma, 2018)
• L’heure de l’ange, de Karel Schoeman, traduit de l’afrikaans par Pierre-Marie Finkelstein (éd. Phébus, 2018)
• Jusqu’à ce que les pierres deviennent plus douces que l’eau, d’Antonio Lobo Antunes, traduit du portugais par Dominique Nédellec (Christian Bourgois éditeur, 01/2019)
• D’os et de lumière, de Mike McCormack, traduit de l’anglais par Nicolas Richard (éd. Grasset , 2019)
• Tempête rouge, de Tsering Dondrup, traduit du tibétain par Françoise Robin (éd. Philippe Picquier, 2019)
Créé en 1995 sous le nom de Prix Amédée Pichot, le Grand Prix de Traduction de la Ville d’Arles récompense chaque année la traduction d’une œuvre de fiction contemporaine, remarquable par sa qualité et les difficultés qu’elle a su surmonter. Doté de 3 500 €, il sera remis le vendredi 8 novembre, jour d’ouverture des 36es Assises de la traduction littéraire, à Arles.
En 2018, c’est Elisabeth Monteiro Rodrigues, traductrice du portugais, qui remportait le prix pour sa traduction De la famille, un recueil de nouvelles de Valério Romão (éditions Chandeigne, 2018).