- Perrine, Arnaud, qui êtes-vous et pourquoi avez-vous décidé de résider au Collège ?
- À quand remontent vos débuts dans la traduction littéraire ?
photo: Philippe Soubias |
Arnaud : J’ai justement commencé à goûter à la traduction au moment où Perrine préparait le test d’admission au Master. À ce moment-là, je m’y suis intéressé de façon un peu lointaine, ludique. J’étais bien loin de m’imaginer que j’en ferais un jour mon métier. Nous habitions Dublin à l’époque et c’est là que j’ai vraiment pris goût à la langue anglaise. Une fois revenus en France, après divers petits travaux de traduction, j’ai décidé de me former sérieusement. La journée je travaillais dans une bibliothèque, le soir et le week-end je travaillais la traduction.
- Depuis quand traduisez-vous à quatre mains ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?
Arnaud : Le grand avantage de travailler à deux est de pouvoir partager ses doutes et ses questions avec quelqu’un qui connaît le texte aussi bien que nous et qui est totalement engagé dans ce travail. Chacun compense les faiblesses ou les fatigues de l’autre, c’est vraiment un bon travail d’équipe. Intellectuellement c’est très stimulant. Le seul inconvénient est financier… on n’est pas payé deux fois plus !
- Parlez-nous un peu de l’auteur et du roman que vous traduisez, et éventuellement des questions de traduction qu’il soulève.
Perrine : Ses romans se situent à Liverpool, ce qui pose bien des problèmes de langue. Du point de vue de la traduction, la plus grosse difficulté de ce texte est sans doute l’utilisation du « scouse », le dialecte propre à la ville de Liverpool.
- Quelles sont vos impressions sur le quotidien au Collège ?
- L’auteur que vous rêveriez de traduire ?
Tous les auteurs ! Chaque livre pose des problèmes particuliers et de ce point de vue, c’est toujours enrichissant.