Ancien rédacteur en chef à Libération, correspondant de ce journal à Jérusalem (2002-2005).
Il est l’auteur de plusieurs ouvrage : Les Jours innocents, récit, éditions Lieu commun, 1983 ; Les Jours redoutables : Israël-Palestine, la paix dans mille ans, Denoël, 2010 ; Le Roman de Moïse, Albin-Michel, 2018.
Il a traduit de l’hébreu plus de vingt ouvrages à ce jour (2007-2018) : entre autres, David Grossman, Ron Leshem, Alon Hilu, Eshkol Névo, Sayed Kashua, Benny Ziffer, Avraham B. Yehoshua (prix Médicis du roman étranger et prix du Meilleur Roman étranger 2012 pour Rétrospective)…
Arza Apelroit
Docteure en philosophie (2005), Arza Apelroit a d’abord étudié la linguistique et la traduction à la faculté de lettres de l’université de Tel-Aviv. Elle a aujourd’hui à son actif une quarantaine de traduction d’œuvres littéraires, philosophiques ou poétiques.
Traductions littéraires
Le chef d’oeuvre inconnu, H. De Balzac, ed. Carmel, Jérusalem, 1998
La fille aux yeux d’or, H. de Balzac, ed. Carmel, 1998
Maître Cornelius, H. de Balzac, ed. Carmel, 1998
Le curé de Tour, H. de Balzac; ed. Carmel, 1999
La Disparition d’Honoré Subrac, Guillaume Apollinaire, Mosnaim, vol. 73, 1999
L’interdiction, H. de Balzac; éd. Carmel, 2000
99 francs, de Frédéric Beigbeder, éd. Asia-Babel, 2002
Sur la lecture, de Marcel Proust, ed. Carmel, 2003
Pour un oui pour un non, pièce de Nathalie Sarraute (avec Yoav Margalit), inédit
Écrits d’un sauvage, de Paul Gauguain, éd. Asia, 2007
Sur les femmes, sélection de contes de Denis Diderot, éd. Carmel, 2008
Le silence de la mer et autres textes de Vercors, éd. Asia, Tel-Aviv, 2009
Le Diable au corps et Le Bal du compte d’Orgel, de Raymond Radiguet, éd. Carmel, Jérusalem, 2016
Traductions philosophiques
Écrits politiques (1788-1791), d’Olympe de Gouges, éd. Resling, 2003
Œvres esthétiques sélection “Les salons”, de Denis Diderot, avec Aviva Barak, éd. Bialik, 2005
Emile ou de l’éducation, J.J. Rousseau ; éd. Magnes, Jérusalem, 2009
Objections sur les méditations, de Decartes, éd. Magnes, Jérusalem, 2015
Principes d’histoire mondiale de la littérature, A. Cazanova, Chapitre 1, Ot – Revue de théorie et critique littéraire, Centre Kipp, 2016
Écrits Philosophiques, rédigés par dr. Denis Shavit, L’Université Ouverte, 2016
Qu’est-ce que la politique?, d’Hannah Arendt
La Boétie et le problème politique, de Pierre Clastres et Claude Lefort
Montesquieu : La politique et l’histoire, de Louis Althusser
Epilogue, d’Eli Bar-Navi
Lettre à d’Alembert sur les spectacles, de Jean-Jacques Rousseau, éd. Carmel, Jérusalem, 2017
L’esprit du Judaisme, de Bernard-Henri Lévy, éd. Hakibbutz Haméuchad (sous presse)
Traductions poétiques
Les Bijoux de la délivrance, Scène en vers de François Coppée, Département de Français, Université de Tel-Aviv, 1996
Le Peuplier ou Mort pour la patrie, Conte Patriotique en vers d’Albert Lambert de L’Odéon, Département de Français, Université de Tel-Aviv, 1997
Prière à dieu, de Voltaire, Centre international d’étude du XVIIIe siècle, 2002
Traductions d’essais
La justesse d’une traduction, Helkat Lashon – revue linguistique 26, 1998, p. 30-38″
L’élément de crainte dans l’œuvre de Thucydides, J. de Romilly, éd. Bialik, 2000
La préposition “de”, approche cognitive, Inga Breting, 2001
Blum, Ilan Greilsammer, 1ere partie: Fraternité. 2000
Hannah Arendt et la polémique moderne de la Shoa, Présentation de thèse de doctorat, Brigite Ayash, Direction: Efraim Meir, Université Bar-Ilan, 1998
Karl Marx, aller ou retour ?, Peter von Artzen, 2000
Bilingue : Le français parlé des israéliens parlant français – idées théoriques, résumé de thèse de doctorat, Miriam Raphael, Université de Tel-Aviv, 1999
Elle est née en 1977 à Kfar-Saba, une ville au centre d’Israël. Elle commence à étudier le français au collège, et depuis ne cesse d’approfondir la connaissance de cette langue.
Après des études de philosophie, langue et lettres françaises à l’université de Tel-Aviv, et un Master de lettres modernes à l’université Paris 7, elle retourne en Israël et travaille avec différentes maisons d’édition. Elle a traduit près de soixante-dix ouvrages, principalement de la philosophie et de la prose pour adultes, adolescents et enfants.
Elle a traduit entre autres Blaise Pascal, Emmanuel Levinas, Guy de Maupassant, Marguerite Duras, Romain Gary, Michel Houellebecq, Valérie Zenatti et Leïla Slimani.
Depuis 2014, elle traduit la série des Maigret de Georges Simenon ainsi que ses romans plus sombres.
En 2016, elle a reçu le Grand prix de la traduction décerné par le ministère de la Culture israélien.
Elle est mariée, a trois enfants et vit à Ra’anana.
Traductrice d’anglais et d’hébreu, rédactrice en chef de la revue TransLittérature de 1991 à 2003, coauteure de quatre manuels d’hébreu contemporain aux éditions Ophrys (notamment, L’Hébreu au présent et Le Petit Vocabulaire actuel de l’hébreu), elle a traduit, seule ou en collaboration, une soixantaine d’ouvrages dans le domaine de la fiction, l’art, l’histoire, la philosophie, les sciences humaines, ainsi que plusieurs dramatiques pour France-Culture. De 1990 à 2012, elle a enseigné la traduction littéraire à l’UFR d’études anglophones de l’université Paris 7-Denis Diderot.
Membre de la Maison Antoine-Vitez depuis sa création, elle y coordonne le comité hébreu. Depuis 2000, elle a entrepris, avec Laurence Sendrowicz, de traduire et de promouvoir en France l’œuvre du dramaturge israélien Hanokh Levin (sept volumes parus aux éditions Théâtrales). Elle s’intéresse également au jeune théâtre palestinien d’Israël écrit en hébreu (Taher Najib, À portée de crachat, éd. Théâtrales, 2010) ou en anglais (Amir Nizar Zuabi, Je suis Youcef et celui-ci est mon frère, en cotradratuction avec Séverine Magois, éd.Théâtrales, 2011) et, plus généralement, au théâtre politique israélien (Motti Lerner, Isaac assassiné, éd. Théâtrales, 2012 ; Gilad Evron, Terriblement humain. Une histoire de violence, en coll. avec Zohar Wexler, MAV, 2018 ; Motti Lerner, À qui la faute ?, MAV, 2018).
En 2018, elle a reçu, avec Laurence Sendrowicz, le prix de la traduction/adaptation théâtrale décerné par la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques).
Né en 1973 en Israël, Nir Ratzkovsky est traducteur, auteur et éditeur. Parmi ses traductions – Les Bienveillantes de Jonathan Littell, Suite française et d’autres romans d’Irène Némirovsky, L’Exil et le royaume d’Albert Camus, Mémoires d’une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir, Dans le café de la jeunesse perdue de Patrick Modiano, L’Angoisse du roi Solomon d’Émile Ajar, et une vingtaine d’autres œuvres de la littérature française classique et contemporaine. En 2013, il publie (en hébreu) le roman Bat, Ahuva (Fille, bien aimée), autour de la correspondance de Madame de Sévigné. Il a été l’éditeur et le conseilleur littéraire du festival Livres en scène à Tel-Aviv, depuis sa création en 2011 jusqu’à 2017. Il est actuellement chargé de cours pour le programme de master en Études culturelles à l’Université de Haïfa.
Quitte la France après son bac et reste treize ans en Israël où elle devient comédienne puis commence à écrire pour le théâtre. De retour en France, elle devient traductrice de théâtre et de littérature hébraïque tout en poursuivant son travail d’écriture dramatique. À ce jour, elle a traduit plus d’une quarantaine de romans d’auteurs israéliens contemporains : Batya Gour, Yoram Kaniuk, Alona Kimhi, Zeruya Shalev, Dror Mishani, Ayeleth Gundar-Goshen. En 2012, elle obtient le grand prix de traduction de la Société des gens de lettres (SGDL). Soutenue par la Maison Antoine Vitez, elle initie avec Jacqueline Carnaud le projet de traduction de l’œuvre de Hanokh Levin en français – elle a traduit, depuis 1991, une trentaine de ses pièces (dont huit avec Jacqueline Carnaud) publiées aux éditions Théâtrales.
En 2004, elle crée la compagnie Bessa avec laquelle elle monte en 2005 Que d’espoir !, cabaret adapté de Hanokh Levin, puis ses propres créations théâtrales : Les Cerises au kirsch, itinéraire d’un enfant sans ombre (2011), Faute d’Impression, une histoire de traductrice (2014), et Ma Mère voulait (2017) qui clôt sa trilogie familiale.
En 2018, elle reçoit le prix Bernheim pour les Lettres et, avec Jacqueline Carnaud, le prix de la traduction/adaptation théâtrale de la SACD.
// Les participants //
• Vers l’hébreu :
Pièces est le roman d’une fin de vie, celle de Tac, un vieil homme spolié. Son histoire nous est contée sous tous les angles et par tous les moyens, du moment du scandale (l’expulsion de chez lui) à celui de sa chute (il en perd la raison)
Lana Ettinger est actrice et traductrice. Israélienne, née de parents israéliens, elle a grandi et fait sa scolarité en France. Elle a déjà traduit quelques œuvres littéraires qui ont été publiées en Israël, parmi elles La possibilité d’une île de Michel Houellebecq, Tu verras de Nicolas Fargues, et un grand nombre de scénarios. Elle a aussi fait des études de cinéma et de traduction et linguistique (française) à l’université de Tel Aviv, sous la direction d’Arza Apelroit.
C’est le récit d’un voyage que fit Georges Didi-Huberman en Pologne, à Auschwitz, et plus précisément à Auschwitz II-Birkenau. Temps extrêmement fort de son histoire personnelle et de son histoire de chercheur, dont la quête est entièrement dédiée à la question de l’image et des images, dans la proximité souvent de Walter Benjamin ou d’Aby Warburg. De ce voyage, l’écrivain et historien d’art a rapporté trois petits morceaux d’écorce, prélevés sur un bouleau de Birkenau. Birken, bouleaux en allemand, la terminaison au désignant la prairie où poussent les bouleaux mais semblant aussi si proche de l’exclamation de la douleur en allemand, au !.
Hod Halevy a récemment obtenu une Licence de Lettres et de Philosophie à l’University de Tel-Aviv. Il a appris le français au Cours de français langue étrangère à la Sorbonne, puis aux cours de l’Institut français à Tel-Aviv. Très bon connaisseur de la philosophie et de la littérature françaises malgré son jeune âge, il ambitionne de devenir traducteur professionnel dans ces deux domaines.
Simon Nardis, pianiste de jazz renommé, reconverti en technicien chauffagiste décide par professionnalisme d’aider, un soir, un ingénieur en difficulté. La réparation s’éternisant, il téléphone à sa femme Suzanne pour l’avertir de son retour prochain par un train de nuit. Train qu’il ne prendra jamais. Ni celui-ci ni un autre d’ailleurs. Sa rencontre avec Debbie, chanteuse et patronne du Dauphin Vert, une boite de jazz, modifie le cours de son existence.
Christian Gailly promène le lecteur dans les méandres d’un roman traditionnel à l’écriture minimaliste et ciselée propre aux éditions de Minuit… L’amour pour le jazz de l’auteur et du narrateur teinte les mots et la structure du récit d’une douce et entraînante musicalité.
Abigail Marmari vient de terminer ses études au Programme interdisciplinaire pour étudiants exceptionnels, programme phare de l’Université de Tel-Aviv, où elle s’est spécialisée dans l’étude de la littérature française. Elle souhaite devenir traductrice de littérature française, et particulièrement des auteurs associés aux Éditions de Minuit.
• Vers le français :
Née a Haïfa en 1963, Judith Katzir fait des études de littérature et de cinéma à l’Université de Tel-Aviv. Elle enseigne l’ « écriture créative » à l’université et est également éditrice dans la maison d’édition Hakibbutz Hameuchad – Siman Kriah.
Migdalorim shel Yabasha est son deuxième recueil de nouvelles publié en 1999. Elle émerge dans le monde littéraire au cours des années quatre-vingt et a depuis été distinguée par plusieurs prix. Elle a à ce jour publié trois romans (1995, 2003, 2013), quatre recueils de nouvelles (1990, 1999, 2005, 2008), ainsi que trois ouvrages à destination du jeune public. Chère Anne, son deuxième roman, a été largement salué lors de sa parution en Israël en 2003, tant par la presse que par le milieu littéraire, pour la qualité de son écriture, son originalité et la force qui se dégage des rapports humains évoqués. En France, le prix Wizo 2004 a été attribué à Judith Katzir pour son second roman Matisse a le soleil dans le ventre, publié en français sous le titre La mer est là, ouverte, aux Editions Joëlle Losfeld.
Le recueil Migdalorim shel yabasha, pour lequel Jérémie Allouche propose le titre « Phares en terre ferme », est composé de trois nouvelles, centrées sur l’introspection et du passé revisité, qui constituent un axe essentiel de l’écriture de Juith Katzir, comme en témoignent les intrigues de ses trois romans.
L’affinité de Jérémie Allouche avec la langue hébraïque est née d’une rencontre faite au cours de son parcours universitaire, et qu’il n’a cessé de nourrir depuis. Formé initialement en histoire, la connaissance de l’hébreu est devenue un outil indispensable au moment de sa spécialisation en paléographie hébraïque sur la base des manuscrits de la Genizah du Caire, à l’EPHE.
Nathan Alterman (1910-1970), poète, auteur dramatique et traducteur israélien, l’un des créateurs les plus importants de la littérature hébraïque du 20ème siècle. A reçu le prix d’Israël en 1958. Sa première pièce, L’Auberge des esprits, a été créée au Théâtre Cameri (Tel-Aviv) le 29 décembre 1962.
Nathanel se consacre au violon, laissant tout derrière lui. Il rencontre en chemin un mendiant, une aubergiste, un joueur d’orgue de barbarie et un cortège de « fans ». Pendant ce temps, sa femme Naomie s’est engagée comme servante chez le fils du cambiste, que l’amour déçu transforme en véritable tortionnaire. Les questions qui se font jour n’ont pas perdu de leur actualité : Que devient le sacrifice dans une société où il y a toujours une dette à honorer ? Le monde de l’art est-il la fin de l’art ? Qu’est-ce que s’adresser à quelqu’un ?
Cette intrigue polyphonique oblige le traducteur à être au plus près de chaque personnage, de son langage propre, de sa poésie.
Abigaël Taïeb
“Depuis petite, ma passion est le chant et cette passion m’a accompagnée tout au long de mes études. Quoique scientifiques, mes années à Louis le Grand furent très musicales. C’est là-bas aussi que se renoua le lien avec l’hébreu, ma langue maternelle, mais dans un timbre inconnu, sa littérature. Je commençai une hypokhâgne à Henri IV et me spécialisai en hébreu. S’est creusé en synergie, au fil des cours de philosophie et des lectures qui venaient s’y nouer, un itinéraire qui avait le langage pour horizon, sinon, déjà, pour chair. Je m’intéressai principalement à la poésie de Rachel, de Nathan Alterman, que je ne tardai à chanter, et de Yehuda Amichaï, dont je viens de traduire un recueil, Là où je n’ai pas été ( המקום שלא היתי בו ). Je m’attèle en ce moment à celle de Étoiles Dehors ( כוכבים בחוץ ) de Nathan Alterman, quatre-vingts ans après sa publication. Voici, chanté, en guise de première traduction, le poème qui ouvre le recueil : https://soundcloud.com/elia-t/vmdswozhg8bo/s-HL3wP“
A.T
// Calendrier //
• Du lundi 3 septembre au vendredi 21 septembre – 1er tutorat avec Laurence Sendrowicz et Nir Ratzkovsky
• Du lundi 24 septembre au vendredi 5 octobre – 2e tutorat avec Jacqueline Carnaud et Rama Ayalon
• Les lundi 15 et mardi 16 octobre : rencontres avec des professionnels du livre
• Du 17 octobre au 2 novembre – 3e tutorat : Jean-Luc Allouche et Arza Apelroit
• Du lundi 5 au vendredi 9 novembre – préparation des “Encres fraîches” pour deux lectures publiques :
• Samedi 10 novembre,lors des 35es Assises de la traduction littéraire à Arles
• Entre le 21 et le 26 novembre, à l’occasion du Festival Livres en scène à Tel Aviv, Israël
Programme des rencontres avec les professionnels du livre
> Jeudi 20 septembre après-midi : Corinna Gepner, présidente de l’ATLF (Association des traducteurs littéraires de France) sur les conditions du métier de traducteur
> Jeudi 27 septembre à 18h30 au CITL : Passage de l’étranger # 32 avec Andreï Kourkov et son traducteur, Paul Lequesne, animée par Jean-Antoine Loiseau
> Lundi 15 octobre de 9h30 à 12h30 : rencontre avec Dominique Léandri, metteure en scène et comédienne pour la préparation des Encres fraîches
> Lundi 15 octobre de 13h30 à 16h30 : Emmanuel Moses, poète, romancier, traducteur de l’hébreu
> Mardi 16 octobre – 9h30 > 12h30 : Sylvain Prudhomme pour un panorama de la littérature francophone contemporaine
> Mardi 16 octobre – 14h30 > 17h30 : Gilles Rozier pour les éditions de l’Antilope
> Mercredi 17 octobre – 18h30 : Rencontre littéraire Passage de l’étranger # 32 avec Yishaï Sarid et Rosie Pinhas-Delpuech autour du roman Le Troisième Temple (Actes Sud, coll. Lettres hébraïques, fév. 2018)
> Jeudi 18 octobre de 9h30 à 12h30 : Rosie Pinhas-Delpuech, auteure, traductrice de l’hébreu et directrice de la collection “Lettres hébraïques” d’Actes Sud
Ce programme est soutenu par
l’Institut français, la Saison France-Israël 2018,
le Ministère de la Culture et de la Communication – Délégation générale à la langue française et aux langues de France,
la SOFIA, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Ville d’Arles, le conseil départemental des Bouches-du-Rhône