6 ATELIERS DE TRADUCTION
Samedi 13 juin, le Printemps de la Traduction vous donnait rendez-vous à l’Hôtel de Massa pour une matinée d’ateliers de traduction.
Samedi 13 juin, le Printemps de la Traduction vous donnait rendez-vous à l’Hôtel de Massa pour une matinée d’ateliers de traduction.
Animé par Paul Lequesne, où l’on traduira un texte d’Andréï Kourkov sur la traduction, commandé à l’auteur pour la circonstance.
Animé Dominique Vittoz, sur le Le Décaméron de Boccace
Texte présenté en atelier.
Animé par Santiago Artozqui
En s’inspirant de la théorie statistique d’Adolphe Quetelet, illustrée par “ la métaphore du gladiateur ” – une statue de gladiateur reproduite par mille sculpteurs donnera naissance à mille copies imparfaites, mais dont la moyenne sera fidèle à l’original –, les participants tenteront de reconstituer un texte français à partir de ses différentes traductions.
Télécharger le texte de présentation.
Animé par Marianne Millon, autour d’En fugue, de William Navarrete (Éd. Stock, 2015)
Le texte sera présenté lors de l’atelier.
Animé par Brice Matthieussent, autour du Journal de Henry David Thoreau (Éd. Le mot et le reste)
Télécharger l’extrait sélectionné.
Animé par Jean-Pierre Minaudier, auteur de Poésie du Gérondif (Éditions Le Tripode), autour de la nouvelle de Jaan Kross (1920-2007) : Suite pour trois pianos, ou peut-être pour deux seulement, écrite dans les années 1990.
• Atelier “La Théorie du gladiateur” : voici le résultat obtenu par les 19 participants à l’atelier proposé par Santiago Artozqui
• Allemand : Traduction de Lothar Sauer
• Anglais : Traduction de E. H. et A. M. Blackmore
• Espagnol : Traduction de Andrés Holguín
• Italien : Traduction de Sergio Baldelli
• Russe : Traduction de Valery Brioussov
Version produite lors de l’atelier (à partir de la 3e strophe) :
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues
Qui roulez à travers de sombres étendues
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus
Tant et tant de parents habités d’un seul rêve
Sont morts d’attendre en vain chaque jour sur la grève
Ceux qui ne reviendront plus.
On parle encor de vous le soir à la veillée
Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées
Entremêlant…
Aux rires et aux chants, aux récits d’aventures,
Aux baisers…
Pour mémoire, la version hugolienne :
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
Vous roulez à travers les sombres étendues,
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus.
Oh ! que de vieux parents, qui n’avaient plus qu’un rêve,
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève
Ceux qui ne sont pas revenus !
On s’entretient de vous parfois dans les veillées.
Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées,
Mêle encor quelque temps vos noms d’ombre couverts
Aux rires, aux refrains, aux récits d’aventures,
Aux baisers qu’on dérobe à vos belles futures,
Tandis que vous dormez dans les goémons verts !
Les coauteurs de la version d’Oceano Nox que Victor Hugo avait plagiée par anticipation sont :
Gaïané Arnould-Issaakian, Julia Azaretto, Charles Bonnot, Marianne Bouvier, Evelyne Chatelain, Alice Delarbre, Élodie Dupau, Marie-Christine Guyon (que je remercie également pour ses photos), Brigitte Hebert, Laure Hinckel, Alison Jacquet-Robert, Isadora Matz, Evelyne Noygues, Marianne Saltiel, Nicole Thiers, Catherine Weinzorn, Yves Gallazini, Diane Le Guen, Amélie Mikaelian
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