Jeudi 10 mars 2011 à 18h30
Le Collège International des Traducteurs Littéraires
reçoit
Giorgio Vasta et Vincent Raynaud
pour
Le Temps matériel (Gallimard, 2010)
pour
Le Temps matériel (Gallimard, 2010)
en partenariat avec
la résidence d’auteurs des Avocats du Diable
entrée libre
Giorgio Vasta
Né à Palerme en 1970. Éditeur et conseiller éditorial, il enseigne l’écriture narrative auprès de divers instituts, à Turin, où il habite. Il a travaillé également pour Radio2 Rai.
Il a publié son premier roman Il tempo materiale en 2008, traduit en France, deux ans plus tard, chez Gallimard.
Il est en résidence au diable Vauvert pour un séjour de 3 mois consacré à la rédaction de son second roman à paraître en 2012 chez son éditeur Minimumfax.
Il a publié son premier roman Il tempo materiale en 2008, traduit en France, deux ans plus tard, chez Gallimard.
Il est en résidence au diable Vauvert pour un séjour de 3 mois consacré à la rédaction de son second roman à paraître en 2012 chez son éditeur Minimumfax.
Vincent Raynaud
Né en 1971 à Marseille, Vincent Raynaud est conseiller éditorial aux Editions Gallimard, où il s’occupe du domaine italien. Il est en outre le traducteur de divers auteurs italiens, espagnols et latino-américains, en particulier de Giorgio Vasta, mais aussi d’Andrea Bajani, Andrea Canobbio, Alberto Garlini, Marco Mancassola, Isaac Rosa, Vitaliano Trevisan et Gian Mario Villalta. Il enseigne régulièrement au Centre européen de traduction littéraire, à Bruxelles, et participe en mars 2011 à la Fabrique des Traducteurs, au Collège international des traducteurs littéraires d’Arles.
Le Temps matériel
Palerme 1978, Rayon, Envol et Nimbe n’ont que onze ans mais suivent fiévreusement les événements de cette terrible année pour l’Italie, en particulier l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, et décident de passer eux aussi à l’action.
Mois après mois, ils s’enhardissent et, après les provocations et les gestes de vandalisme, se muent en véritables délinquants. Cette dérive passe également par la création d’un langage, l’alphamuet, qui réinvente la rhétorique des terroristes et remonte ainsi jusqu’aux racines du mal. Qu’y a-t-il au bout de cette plongée dans la violence ? Ne leur reste-t-il comme issue que le crime et la mort, ou les trois adolescents peuvent-ils encore retrouver l’amour, comme celui qui naît chez Nimbe pour Winbow, la petite fille créole ?
Mois après mois, ils s’enhardissent et, après les provocations et les gestes de vandalisme, se muent en véritables délinquants. Cette dérive passe également par la création d’un langage, l’alphamuet, qui réinvente la rhétorique des terroristes et remonte ainsi jusqu’aux racines du mal. Qu’y a-t-il au bout de cette plongée dans la violence ? Ne leur reste-t-il comme issue que le crime et la mort, ou les trois adolescents peuvent-ils encore retrouver l’amour, comme celui qui naît chez Nimbe pour Winbow, la petite fille créole ?