Violeta, qui es-tu et pourquoi as-tu choisi de résider au Collège des traducteurs?
Je suis traductrice d’oeuvres littéraires du français et l’anglais/américain vers le lituanien. Je fais des séjours au Collège depuis 1995 et je tâche d’y venir chaque fois que je traduis du français pour me plonger dans la langue et pour y rencontrer des collègues qui aiment passionnément la même chose que moi – lire et traduire. La communication avec eux a pour moi une valeur inestimable, cela me charge pour les années à venir. J’ai un très grand besoin de cette communication.
A quand remontent tes débuts dans la traduction littéraire?
Je traduis depuis presque quarante ans.
Photo: Pauline Hisbacq
Tes impressions sur le quotidien au Collège des traducteurs?
Le Collège est devenu pour moi une sorte de chez moi où j’ai toujours envie de revenir. Grâce à l’atmosphère qui y est créée par l’administration exceptionnelle, les résidents, à mon avis, s’y sentent parfaitement à l’aise et y mènent une vie très créative et très productive. Les échanges professionnels et humains sont du plus haut-aloi. Les amitiés se nouent pour la vie. Chaque fois que j’y viens, j’y trouve de nouveaux amis très chers et pour moi cela est le plus précieux. Et chaque fois j’en pars enrichie de nouvelles idées et contacts humains.
L’auteur que tu rêverais de traduire?
Du français je voudrais encore traduire La vie mode d’emploi de Georges Perec et L’Herbe et l’Acacia de Claude Simon.
Quelle est ta citation préférée? Comment la traduis-tu dans ta langue?
We all are better when we are loved (Alistair Macleod, No Great Mischief). Visi mes bûname qeresni, kai esame mylimi. Nous sommes tous meilleurs quand nous sommes aimés.