Table ronde: Traduction et publication de la littérature coréenne en France
Intervenants : Jeong Myeong-gyo (critique littéraire, professeur à l’université de Yonsei),
Jean Bellemin-Noël (traducteur, professeur émérite, Paris VIII), Philippe Picquier (directeur des éditions Philippe Picquier).
Jean Bellemin-Noël (traducteur, professeur émérite, Paris VIII), Philippe Picquier (directeur des éditions Philippe Picquier).
Rencontre avec deux écrivains coréens
Yi In-seong diplômé de langue et littérature françaises, ancien professeur de littérature à l’Université Nationale de Séoul, débute en 1980, au moment de l’insurrection de Kwangju, pendant la dictature militaire. Auteur à la créativité débordante, il est le chef de file d’une littérature de l’intériorité, dont un bon nombre de jeunes auteurs se réclame aujourd’hui. Le monde littéraire qu’il nous donne à voir d’une écriture étourdissante, est un monde inédit, presque invisible, dans lequel les sentiments et les visions de l’auteur forment une passerelle généreuse vers ses lecteurs. Il a publié en France Saisons d’exil (L’Harmattan, 2004) et Interdit de folie (Imago, 2010).
Jo Kyung-ran est née en 1969 à Séoul. Elle est couronnée très tôt du concours des Jeunes Ecrivains. Elle débute sa carrière en 1996 et publie plusieurs romans dont les thèmes s’inspirent de la vie quotidienne. Elle extirpe les minuscules évènements, en apparence anodins, qui montrent l’aliénation de la vie contemporaine. Elle tente de saisir l’infime possibilité de former des relations humaines significatives entre les êtres malgré la dureté du monde qui nous entoure. Mise en bouche (Philippe Rey, 2010) est son quatrième roman, le premier à être traduit en France.
Cette soirée est organisée dans le cadre d’une série de rencontres publiques avec des écrivains coréens organisées les 4, 5 et 6 mai 2011 entre Aix, Arles et Avignon à l’initiative du LTI Korea (Korea Literature Translation Institute), de l’Université de Provence, de la revue Keul Madang, des Ecritures Croisées , de la Médiathèque Ceccano et du Collège International des Traducteurs Littéraires.