Premier jour où nous commençons à « fabriquer »…
Après une arrivée à Arles sous des cieux plus joyeux que l’improbable grêle parisienne d’avril, après
l’incroyable découverte des lieux, la répartition des chambres et appartements, l’accueil en fanfare et en pizzas, nous voilà tous enfin réunis pour partager nos expériences, nos projets.
Après une arrivée à Arles sous des cieux plus joyeux que l’improbable grêle parisienne d’avril, après
l’incroyable découverte des lieux, la répartition des chambres et appartements, l’accueil en fanfare et en pizzas, nous voilà tous enfin réunis pour partager nos expériences, nos projets.
Bilan plutôt jouissif et réjouissant d’une première journée qui donne le la à ce beau programme. La matinée fut pleine, pleine d’informations diverses, de réflexions échangées, les cerveaux commencent à chauffer, à se gonfler d’envies, d’idées,…
Tout a démarré par un tour de table bien représentatif de la diversité des personnalités et des parcours, la traduction certes nous rassemble mais chacun porte avec lui sa « deuxième vie » si ce n’est ses trois ou quatre existences en même temps…C’est là toute la richesse de ces rencontres et le noyau de notre travail de création…Quand enseigner les mathématiques, se passionner pour la musicologie, ou encore se consacrer au journalisme flirte avec notre pratique de la traduction…
Puis quelle joie d’entendre en détail le déroulement de ces deux mois de résidence! Interventions diverses de professionnels soutenues par une approche artistique du travail très alléchante… Notre créativité se retrouve là mise à l’épreuve: en collaborant tour à tour avec un photographe, un metteur en scène, c’est notre sensibilité d’artiste qui est convoitée. Apprendre à assumer, à défendre ce qui sort de nos têtes, de nos corps en se faisant tirer le portrait, en se laissant diriger pour une lecture publique de nos travaux respectifs. Accepter que l’objectif capte les défauts cependant harmonieux des visages, de même que le spectateur assiste au dénuement du traducteur livrant son texte…
D’entrée nous savons qu’il va falloir jouer, et c’est cette valeur ludique du travail de traduction qui appelle aussi à la création.
La première séance avec le duo « Paul Valéry » fut riche, fructueuse… Il s’agit notamment de se familiariser avec chaque projet, de reprendre collectivement chaque début de traduction.
La suite, c’est à nous de la construire, de trouver les rythmes de notre Fabrique…
Ce qui est sûr, c’est qu’elle promet d’être étonnante, excitante,…
Mesdames, Messieurs, je déclare donc la première page de notre journal ouverte,
il est maintenant temps pour nous de « jouer »…
Puis quelle joie d’entendre en détail le déroulement de ces deux mois de résidence! Interventions diverses de professionnels soutenues par une approche artistique du travail très alléchante… Notre créativité se retrouve là mise à l’épreuve: en collaborant tour à tour avec un photographe, un metteur en scène, c’est notre sensibilité d’artiste qui est convoitée. Apprendre à assumer, à défendre ce qui sort de nos têtes, de nos corps en se faisant tirer le portrait, en se laissant diriger pour une lecture publique de nos travaux respectifs. Accepter que l’objectif capte les défauts cependant harmonieux des visages, de même que le spectateur assiste au dénuement du traducteur livrant son texte…
D’entrée nous savons qu’il va falloir jouer, et c’est cette valeur ludique du travail de traduction qui appelle aussi à la création.
La première séance avec le duo « Paul Valéry » fut riche, fructueuse… Il s’agit notamment de se familiariser avec chaque projet, de reprendre collectivement chaque début de traduction.
La suite, c’est à nous de la construire, de trouver les rythmes de notre Fabrique…
Ce qui est sûr, c’est qu’elle promet d’être étonnante, excitante,…
Mesdames, Messieurs, je déclare donc la première page de notre journal ouverte,
il est maintenant temps pour nous de « jouer »…
Elsa Furtado.